Comme je le disais lors de l’article précédent, la déco de la maison est un poil chargé, voir même austère. J’ai été malade dans la soirée, entre la fatigue de la route, le stress d’être malade, l’entente peu cordiale et sereine entre nous et la prise des antibiotiques qui me rendent malade. Sans oublier que ce village, bien que très accueillant et absolument magnifique – moi qui adore ce type de vieux village – me laissait une sensation étrange de mal être. Voici l’appartement où nous logeons cette nuit :

Nous faisons tout de même un tour du village avant d’aller nous coucher. Ici le soleil se couche encore plus tôt que l’Italie. Il est pas 20 heures que la nuit est tombée. Nous prendrons notre diner (Assiette de charcuterie et fromage à la truffe) au restaurant de l’hôtel où nous devions dormir, les prix sont très bas, affichés en Kuna, même si ce village accepte sans aucunes difficultés l’euro.  Les croates vivent tard, de nombreuses boutiques d’artisans et épiciers sont ouverts jusqu’à 22 heures.

Jour 5 –

Ce village qui a été cédé à des artistes était à l’abandon après la guerre mondiale en 1945 et a subi entre autre, de nombreux massacres. Peut-être est-ce l’origine de mes sensations de la veille ? Nous activons la visite tôt le matin, en commençant par un petit dej copieux. Le tour de la ville nous prend une bonne heure, heureusement, les boutiques des artisans sont plus la plupart encore fermés, ce qui nous évite de trainer ou de craquer sur des achats inutiles. J’ai tout de même apprécié quelques galeries de peintres et nous avons ramenés dans nos bagages du vin et de l’huile d’olive. Je découvre ici même que les « bories », très répandues en Dordogne, sont également très présentes.