Jour 10, soirée

Dernier jour à Ljubjana en Slovénie, au retour de la ville pour regagner le camping, afin d’éviter le détour par Bled et les bouchons sur autoroute, nous empruntons un chemin seulement inscrit sur la carte routière. 25km sur un chemin non goudronné traversant les montagnes, au final nous y passerons plus d’une heure avec comme impression de ne jamais en voir la fin. Une biche ou plutôt un chevreuil s’est montré sur le chemin, parfois l’idée de se perdre dans ces chemins nous traverse l’esprit mais les forets alentours sont tellement belles que nous profitons des paysages. Ci dessus une photo de ruches, dessous des photos faites durant la soirée aux alentours de Bohinj.

Jour 11, dernière matinée slovène

Dernier jour en Slovénie, nous faisons nos valises dans la contrainte. Avant de partir, nous allons au dessus du lac de Bohinj voir les « Slap Savica », les cascades qui surplombent la vallée.Nous avons là aussi dû faire une bonne petite marche en montagne et finalement, lorsque nous regagnons la voiture, il est déja midi, et un vendeur ambulant nous donnera faim avec ses saucisses-frites. Finalement c’est un peu plus loin, proche du camping où nous étions, que nous faisons notre arrêt casse croute, au Strud’L. Ici aussi, pas possible de comprendre quoi que ce soit, alors c’est un « Jota » que nous commandons, et mon assiette restera presque pleine. Il s’agit d’une saucisse plongé dans un bouillon d’une sorte de choucroute avec des haricots rouges. Tant pis pour l’envie du jour, il est déjà tard, un café et nous partons en direction de Turin.

Nous avons passé l’après-midi à rouler, retardés de plus d’une heure à cause d’un accident. Nous avons regagné l’Italie et les italiens roulent comme des fou. Un coucher de soleil sur l’autoroute, nous arrivons à l’hôtel à Turin vers 21h30. Qu’une envie : Dormir. Au total, 3943 km parcourus depuis le premier jour.

Jour 12 – de Turin à Bordeaux

4888 km au total, « la fin du voyage » est des plus stressants, M. percute un gros chien avec ma voiture, celui-ci venait de traverser au dernier moment, j’ai le devant bas de caisse tout défoncé. Puis les crises augmentent tellement que je laisserai M. sur une station d’autoroute à Lyon afin de finir mon trajet tranquillement, sans cris, et avouez le quand même que c’est plutôt épique.