Cette matinée débute par la visite de l’Atomium, dont j’avais réservée mon billet d’entrée pour 10h. Mais je n’avais pas vu qu’il fallait 45 mn de transport metro/tram pour s’y rendre. D’autant plus qu’en cette journée, mon gps semble vouloir me dire tout et n’importe quoi, et pourtant, je m’en suis très peu servie durant ces derniers jours puisque j’ai vraiment fait les choses au hasard et au feeling. Bref, aucune cohérence des chemins proposés, j’en ai suivi un qui m’a fait passé un temps énorme en métro puis en tram, pour arriver en fin de ligne et m’apercevoir que mon GPS souhaitait me faire suivre à 9h20 (je vous rappelle que cette ville dort profondément à cette heure si, sauf les gens chelou) une voie rapide mais qui me laissait encore 25 mn de marche à pieds. Déjà que pendant le transport, je me demandais vraiment où le tram nous menait, que nous n’étions pas plus de 3 dans toutes les rames, j’ai donc décidé de sortir au terminus pour rentrer aussi tot dans le tram en face qui faisait le sens inverse, d’écouter les informations données par les indications du tram et non par celles de mon gps, ce afin de m’arrêter quelques arrêts plus loin, et sauter aussitôt dans un autre tramway qui lui me déposerait juste sur le parking à 200m de l’Atomium. Mais j’étais quand même pas hyper sécurisée en arrivant, car, j’étais vraiment seule au monde. Bref j’ai passé une heure à visiter l’Atomium, et c’est franchement très cher pour ce que c’est. A l’intérieur, un ascenseur avec vitre nous fait monter au dernier étage pour observer la vue. Ensuite, il faut reprendre ce même ascenseur pour redescendre et visiter ensuite les quelques autres « boules » ouvertes au public. Une première exposition est consacrée à l’Atomium bien sûr, mais aussi à l’exposition mondiale de 1958 et tout son parc. Une seconde est consacrée à un peintre et la dernière est consacrée aux Stroumph (et plus exactement il faut y voir du militantisme pour l’égalité homme / femme, mais ça, c’était écrit sur un seul panneau). Le seul intérêt à l’intérieur réside dans ses escaliers et escalators futuristes avec ses lumières colorées et clignotantes.

De retour en ville, je fais un tour, je fais les magasins, et puis, une fois de plus, je ne sais totalement pas quoi manger. J’ai pas spécialement faim quand je suis occupée à marcher toute la journée mais je m’étais dit qu’il serait bien que je goûte aux gaufres locales. N’ayant pas eu suffisamment faim pour en faire mon goutter sur les jours précédent, cela sera donc me repas de ce midi. J’ai d’abord été chez une Maison Dandoy. Il parait que c’est très réputé et j’avais pu goutter leurs spéculoos servis avec les cafés, et c’est vrai que c’était super bon. Mais ce midi, alors que je souhaite un cappuccino et une gaufre de Bruxelles chocolat chantilly et fraise, il n’y a plus grand choix et j’ai donc opté pour une caramel chantilly. Elle était bonne. Même très bonne, légère, aérienne. Le gout y était, sauf que l’accueil était assez froid et pas très chaleureux. Déçue de ne pas manger de fraises et de chocolat sur ma gaufre, j’entame alors un marathon de gaufre, parce que je trouve cette idée originale et plaisante. J’opte cette fois pour La Gaufrerie et demande un « cône » de gaufre. La gaufre est coupée en 4, et chargée de chocolat et de fraises. Elle était pas mauvaise, sauf qu’il s’agissait cette fois d’une gaufre de Liège et je l’ai trouvée trop sucrée, mon marathon s’est donc arrêté ici car elle était vraiment très bien garnie.

Ensuite je suis allée visiter le musée de Manneken Pis, musée de sa garde robe. J’ai adoré voir les différents costumes taillés pour cette petite statue de mec qui pisse, et tout l’enjeu diplomatique qui va avec.

Le maison du Roi n’est autre que le musée de la ville et de l’histoire de Bruxelles, il présente toute une collection d’objts, il y a de belles pièces et j’y ai aussi appris que la ville avait prit feu après un bombardement en 1695 et qu’il ne restait plus rien de la grand place, et qu’il faudra (seulement) 5 ans pour tout re construire, en plus beau qu’avant. Pas mal de symboles sur les façades de la grand place sont d’ailleurs représentatifs de cette époque (Phoenix, louve). C’est aussi dans ce musée que l’on trouve le Manneken Pis original !